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Par M-Blogg le 27 Avril 2004 à 13:37
La vie
Sourire aux visiteurs
Qui sortent de leur cachette
Quand elle sort elle dortChaque jour plus matinale
Chaque saison plus nue
Plus fraîchePour suivre ses regards
Elle se balance.Eluard
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Par M-Blogg le 20 Avril 2004 à 17:02
Nous étions tous ensevelis
certains jusqu'au cou
d'autres jusqu'aux narines
suffoquant au coeur des sables mouvants.- Parce qu'un jour le désespoir
s'est ancré jusqu' au fond de nos os.
Il y coule depuis comme un mauvais sort visqueux
entraînant nos pauvres corps
inexorablement
dans l'abîme.
pour l'autre, un rêve fracassé- un cerveau percuté
un avenir annihilé
un enfant disparu...Pour lui: ses os qui éclateraient un à un...
Nous promenions des yeux atterrés
(tout ce qu'il nous restait de mobile après le choc)
sur un horizon noir et poisseux.
Comme nous
il s'agrippait au sable
et lorsque celui-ci lâchait sous un vent opaque
il espéraitl'arrêt du temps le retour au passé
le miracle.
Puis un vent noir
lui crachait de nouveau au visage
collant derechef ses épaules à sa perte.
C'est alors que, sans bruit,
quelqu'un
détacha sa paupière de cet horizon pourri.
Il prit sa main
et la posa sur son coeur
il prit l'autre
et lui fit l'ouvrir sur sa vie- pour y faire ses propres traces
empreintes de ses efforts
et des échos de tout son être.Maintenant, parfois, sous ses foulées allégées
les sables raidissent
et d'un coup de rein il remonte de cent centimètres- ...l'horizon s'élargit alors de cent kilomètres.
Lorsqu'un vent noir
frappe à nouveau
à lui craquer les os- il dépose la main sur son coeur
ouvrant l'autre sur l'écho de ses pas
vers cette aube fraîche et douce...Les sables alors durcissent
et d'un coup de rein...
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Par M-Blogg le 17 Avril 2004 à 12:00
Comme apres un certain lapse de temps, passé ailleurs, une parenthèse où tout change durant quelques instants, et où tout va bien..
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Par M-Blogg le 9 Avril 2004 à 10:05
" Les illusions s'imposent à nous parce qu'en nous permettant d'éprouver du plaisir elles nous épargnent bien des peines. Par conséquent, nous devons accepter sans nous en plaindre qu'elles soient réduites en miettes lorsque parfois elles se heurtent à un peu de réalité "
Sigmund Freud
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